Prison Break

Posted on May 13, 2013 by admin

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Il se passe toujours le même scenario. « Ah t’as vécu à New York, c’est génial. Mais attend pourquoi t’es rentrée, t’es folle. Ah, pour raisons personnelles ? Je vois, ça sent la rupture sentimentale cette excuse. Tu as toujours ton visa ? Et tu avais toujours ton taf ? Ah bah dis donc ce devait être du sérieux avec ce mec. » Et là tu aimerais bien lui expliquer qu’une rupture sentimentale, ce serait le cadet de tes soucis comparé à l’épreuve traversée l’année dernière. Retour précipité, vie chamboulé, monde effondré. Mais tu connais ce couple d’amis d’amis que depuis deux minutes trente et tu ne peux pas les envoyer chier. Alors tu bois ton Perrier cul sec, et tu t’excuses « Je vais faire pipi, à plus tard ». Au petit coin, tu en profites pour prendre une grande bouffée d’air, aussi nauséabond soit-il, et tu essuies les larmes qui pointaient le bout de leur nez. Et en parlant de nez, cette goutte là, on essuie aussi. Tu ressors des chiottes aussi fraîche qu’une fleur fanée. Ce soir, c’est sûr, tu ne parleras plus de New York. Du moins plus avec des inconnus-en-mode-fans-de. Après tout, y’a d’autres choses à évoquer. Tu viens de prendre une année presque sabbatique. Appelons ça une année sympathique. Loin de la Big Apple et de la routine. Loin du confort et des magazines. Alors parlons plutôt du présent et laissons le passé aux pages de ce blog…

Je sais. Je ne poste pas souvent. Je n’écris plus beaucoup. Certains s’inquiètent. M’envoient des mails. Je lis tout. Merci. Et je vous dois peut être des explications… Hormis quelques allers-retours touristiques, désormais, New York, ça fait partie de mon passé (*Fabe voice*). Le présent, l’avenir, c’est Paris. Forcément, côté inspiration, j’ai moins de choses à raconter sur la Grosse Pomme. Je suis de loin les tendances, et les évènements qui rythment ma ville de cœur. JR vient de retourner Times Square avec son projet « Inside Out », le MET ouvre une expo sublime, « Punk : Choas to Couture », The Great Gatsby semble être le film dont tout le monde parle et y’a le wifi dans le métro. Top. Mais depuis ma fenêtre parisienne, j’ai rien de bien concret à vous raconter sur Manhattan ou Brooklyn. Ça fait maintenant dix mois que j’ai changé plein de choses dans ma vie, dont New York, pour des raisons « personnelles ». J’y suis retournée deux fois depuis, histoire de faire le plein de tout, parce que cette ville est dans mes veines. Pourtant, l’appart à Fort Greene, les mani/pedi de Carolina, les Levi’s à 40 dollars, les curly fries, les footings à Prospect Park, c’est terminé. Et le retour en France, n’était ni facile, ni satisfaisant. Alors j’ai donné un grand coup de pied au cul à mon quotidien d’impatriée sympa, et j’ai fait tout ce que je voulais, comme dans la pub Garnier « Fixation extrême ». Résultat ? J’ai quitté mon CDI confortable pour me mettre à mon compte (Notez qu’en période de crise, cette initiative m’a valu les gros yeux de mon entourage). J’ai voyagé solo aux quatre coins du monde. (Notez qu’en période de crise, cette initiative m’a valu les gros yeux de mon entourage). J’ai repris un Master pour le kiffe. En province. Avec des jeunes de 22 ans. (Notez qu’en période de crise, cette initiative m’a aussi valu les gros yeux de mon entourage). J’ai vécu entre colloc et HLM, entre Paris et la Bretagne, avec allers-retours toutes les semaines sans carte 12-25. J’allais manger au resto U et je bossais à la bibliothèque jusque tard comme quand j’avais 20 ans. Autant te dire que mon quotidien a changé RA-DI-CA-LE-MENT de la version Big Apple dans laquelle j’avais des talons et une cup Starbucks dans les mains, direction journée promo avec Mary J. Blige ou Kelly Rowland. Mais la vérité : la vie simple, j’ai kiffé.

En fait, je pense que quand j’ai décidé de prendre du recul, c’était exactement ce dont j’avais besoin. Plus de carcans, plus d’obligations, plus de contraintes. Pendant un an je fucking fais ce que je veux. La liberté. La simplicité. J’avais envie de faire un master Métiers du Livre depuis un bail. Done. J’avais envie de bosser à mon compte parce que le trio métro/boulot/dodo me donnait la gerbe. Done. J’avais envie de prendre mes distances avec Paris parce que c’est la jungle, y’a trop d’cassoss, et la Bretagne ça vous gagne. Done. J’avais envie de voyager, de lire, d’écrire, de courir, de prendre mon temps. Done. Résultat ? J’ai bossé comme une ouf, mais pour moi, pour mon entreprise et pour l’obtention d’un diplôme. Je me sens accomplie et je me suis prouvée, une fois de plus, que quand on veut, on peut. Je confirme et réitère donc avec insistance pour les plus sceptiques : Quand on VEUT, on PEUT.

Petit poissonJ’ai même fait un prototype de livre pour enfants, une histoire chouette, en binôme avec un super illustrateur, connu pour son passage éclair dans une série B dont je tairais le nom (Ok : Hélène et les garçons) et j’ai écrit un bouquin de 180 pages qui raconte l’histoire de la chaîne télé TRACE. 10 mois incroyables. Pleins de doutes et d’efforts, certes. Mais tellement riches…

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Pour ponctuer correctement cette année sympathique, il me reste donc deux mois. Deux mois pendant lesquels je vais calmer le rythme et retourner voir mes Américains. Je file boucler cette boucle aux States, histoire de préparer comme il se doit le vrai retour en France. Avec potentiellement tous les trucs d’adultes qui m’ont fait si peur en revenant vivre à Paris : new job, new flat, new car, new me. Hummm. En attendant, direction l’Amérique, New York, Miami, L.A… Mais je n’y vais pas seulement pour le kiffe. Oui, l’anglais me manque, le style de vie me manque, mon équipe me manque… mais mine de rien, j’ai surtout beaucoup plus de valeur ajoutée quand je suis là-bas, professionnellement parlant. Depuis New York ou Miami, je suis correspondante française en Amérique. Ça en jette, et j’ai des demandes d’interviews, de papiers, d’articles. Mais de retour en France…je suis juste une journaliste de plus. Ma valeur ajoutée, mon réseau, mes contacts disparaissent et je viens grossir la liste déjà longue de journalistes/jri/rédactrices en quête de travail dans la capitale. Naïvement, je pensais que mon expérience en Amérique m’ouvrirait des portes instantanément dans l’Hexagone. Tu parles. J’avais oublié à quel point mon pays est frileux aux profils atypiques. Comment ça je suis expérimentée dans tous les supports médias, je filme, j’écris, je monte, je tweet, je conçois, je gère un budget, je couteau-suisse mieux que personne, en français comme en anglais, avec un accent aussi stylé que Beyoncé et tu me calcules pas ? On se casse le cul à réussir à l’étranger et de retour, plus débrouillards, vifs, polyvalents et bilingues que jamais on est laissés sur le carreau comme si on avait raté le train. Alors oui, chers recruteurs, c’est vrai que je connais pas intel ou intel à Paris parce que j’ai pas construit mon réseau en France ; c’est vrai que j’ai pas fait HEC ou Sciences Po. Mais j’ai fait l’école de la vie, New York City. Et je peux vous promettre qu’on en apprend bien plus en trois ans de débrouillardise aigüe à Gotham, qu’en école de commerce.  Au moins, aux States, j’ai du taf, alors j’y file quelques semaines, avant un vrai retour à Paris façon vie d’adultes. D’ici là, la France se sera peut être réveillée et mes CV feront enfin mouche. Les recruteurs oublient parfois que les voyages forment la jeunesse. J’imagine que c’est à nous, impatriés, de leur rappeler…


via thetravelingirl
The Travelin’ Girl

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