True blood

Posted on November 10, 2011 by admin

Tout a commencé par une fenêtre éclairée. Euh, pourquoi la lumière de chez moi est allumée ? Après un voyage de huit heures avec la très peu fameuse compagnie XL Airways, une heure de taxi à travers Brooklyn et un décalage horaire de six heures dans les dents, mon cœur bat la chamade devant cette fenêtre illuminée. Fuck. Pourquoi la lumière de mon appart est allumée alors que j’étais en voyage pendant 3 semaines ? Certes ma proprio m’avait dit qu’elle ferait quelques travaux pendant mon absence mais de là à ce qu’elle soit encore là, à minuit, le jour de mon retour, j’ai des doutes… Je paye le chauffeur, l’arrose d’un bon tip. Il dépose gentiment mes valises sur le trottoir. Dans la pénombre je vois une silhouette titubante venir dans ma direction. Ma proprio. Mais qu’est-ce qu’elle fout là? Elle me dit l’air pas net qu’elle a voulu aller acheter une part de pizza mais c’était fermé. Pas de doute, elle est bourrée. Faut savoir que cette femme de 50 ans est super quand elle est sobre. Mais bourrée, c’est l’horreur. Je lui demande si elle a oublié que je rentrais ce soir, elle me dit non. Puis elle me dit qu’on a un problème. Un GROS problème. Comme si c’était le moment. En ouvrant la porte de l’appart, je vois que la configuration du lieu a changé. Le lit est tourné, il y a un drap sur le sol, la table est poussée. Pourquoi, si elle a ‘un GROS’ problème, elle m’a pas appelée. Elle pue l’alcool et elle parle fort. Je sens que cette soirée n’est pas prête d’être finie…

Sans même me demander comment je vais, elle commence à me raconter son histoire. Mon sac à dos est encore sur mes épaules. « Un soir après avoir refait la peinture je me suis endormie sur le canapé. Puis je me suis réveillée à 4h du mat. La lumière était allumée et j’ai vu une petite bête marcher sur l’accoudoir. En le regardant de plus près j’ai vu que c’était une punaise de lit (Bedbug en anglais) ». C’est là que je crié d’horreur. « Quoi? Nan, impossible. J’ai jamais vu une bête à la maison et encore moins un bedbug ». Mais elle continue, crie, et me dit qu’elle a bel et bien trouvé un bedbug. Puis elle ajoute que je peux être rassurée. Elle a inspecté l’appart et il n’y en a pas d’autre. C’était un petit bug perdu, déposée sur mon canapé par un de mes amis lors de leurs passages. Super. Elle est insiste sur le fait que c’est certainement pas elle qui l’a ramené.

Je dois avouer que sur le coup, j’suis pas au top. J’ai vu le reportage Envoyé Spécial sur les punaises de lit, et je vois les pubs partout dans la ville. No joke. C’est un véritable fléau ici. La hantise des proprios, la frayeur des locataires, la bête noire des sous-locataires. Ces horreurs se cachent le jour, sortent le soir, se nourrissent de sang la nuit pendant notre sommeil. Un vampire des temps modernes. Mais surtout ça pullulent vite, rendant l’endroit inhabitable en peu de temps. Je comprends son angoisse. Un peu. Elle continue son récit et clairement… elle est traumatisée. Dans le fond, je sais que c’est impossible. J’suis une bug-freak, une grosse tapette qui javellise mon appart’ tous les week-ends parce que je ne veux rien voir de vivant chez moi. A part moi. Impossible qu’il y ait eu plus d’un bedbug.

Enfin bon… revenons à ma proprio folle qui me tient la jambe depuis déjà 45 minutes. Elle m’explique qu’en 3 semaines elle a vécu l’horreur parce qu’elle a nettoyé tous les recoins de l’appart à la vapeur d’eau, qu’elle a du mettre sous plastique toutes mes affaires, qu’elle a jeté le matelas du canapé pour que je ne reçoive plus d’invités parce que c’est forcement mes invités qui ont déposé par mégarde un bedbug chez moi. (of course, hein) J’ai les yeux qui piquent de fatigue et le nez plein des effluves d’alcool qu’elle expire. J’ai l’impression de vivre un mauvais rêve. Je ferme les yeux. Les rouvre. Elle est toujours là. Il est 1h15. Soit 7h15 pour mon système. Merde. Ensuite elle me dit que je pourrais au moins lui dire merci. Alors je dis merci. Mais sans conviction. En y réfléchissant c’est presque impossible d’esquiver cette bébête qui a pris d’assaut New York. Je lui dis que le bug a pu arriver n’importe comment, juste un coup de malchance, point. Elle continue de parler de mes invités, des aéroports, des valises, de mes voyages à Miami. Elle dit que ça vient de là. Elle continue aussi de crier, et énumère tout ce qu’elle a dû acheter pour résoudre le problème. Consultation d’un inspecteur, produits en tout genre, nettoyeur à vapeur, machin, truc et bidule… She went HAM on me. Alors je sors ma carte joker, le truc qui rend l’Américain doux comme un agneau. Je parle argent. « Ok combien? » Elle me sort les tickets de caisses déjà parfaitement classés. 1200 doll. (Pour UN bedbug, je le rappelle UN). Puis elle me dit, et le répète 40 fois « nan mais je te demande rien hein, je te demande rien ». Ce qui veut dire poliment: « T’as intérêt à me filer des thunes mais c’est pas moi qui te l’ai demandé » Je lui dis que je lui donnerai des sous. Elle se calme. A New York de toute façon, on en arrive toujours à la même question quand y’a un problème: « Combien? » C.R.E.A.M baby. Après deux heures, elle me laisse enfin dormir dans un lit que j’inspecterai sous toutes les coutures pendant 15 minutes. En même temps j’ai confiance, si j’avais vu un truc bouger chez moi, je l’aurai remarqué… Et puis je n’ai jamais eu de piqures. Chill Meriem, chill, c’est rien, ça va passer.

Ce qui n’est pas passé au final, c’est que ma proprio a vraiment nettoyé tous les recoins et qu’elle a retourné toutes mes affaires. Et puis elle a bouffé tous mes trucs aussi. On peut dire que mon retour à New York s’est pas fait dans la joie et la bonne humeur. Après quelques jours de recul, je lui ai envoyé un mail de remise en place avec un préavis de départ. Je ne renouvèlerai pas mon bail. Fouiller mes biens sans me prévenir et me bouffer mon maxi Toblerone sans le remplacer, c’est trop. Même si elle a pris le truc très au sérieux, elle a un peu fait comme si elle était chez elle, alors qu’elle était chez moi. Enfin tu vois ce que j’veux dire. Y’a un minimum quoi. Consulte-moi. Préviens-moi. Demande-moi quoi !

Plus d’un mois après, je dors enfin bien. Et…j’en ai un peu parlé autour de moi de cette mésaventure… J’ai alors réalisé que les bedbugs étaient tabou de ouf. Tu dois chuchoter quand tu en parles sinon les gens autour de toi s’écartent et t’regardent bizarre. Puis j’ai entendu toutes sortent d’anecdotes. Sur les 5 personnes à qui j’en ai parlé, 2 ont déjà trouvé UN seul et unique bedbug dans leur appart’. Attrapé dans le métro, à la salle de sport, au supermarché. Tu peux pas savoir. Mais bon, c’est la vie ! New York a bien des vices… Le bedbug en fait partie… Quant à ma proprio, faire une mini dépression pour une si petite bête, ça en dit long… Bref, j’ai eu un bedbug chez moi et ça m’a couté un bras.


The Travelin’ Girl

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