I was here…

Posted on August 16, 2011 by admin

Aller hop un petit report de concert, ça fait longtemps que j’vous ai pas raconté ce qui s’passe le soir à NYC… Et j’en ai vu des jolies choses. Entre autres Alicia Keys au Joe’s pub, la salle de ses débuts et R. Kelly dans le New Jersey pour un show en costard (Mais euh… Arrêtez de parler de sa sex tape !). Ce soir, place à Beyoncé ! Elle a annoncé une série de 4 ‘concerts intimes’ la semaine dernière pour la promo de son nouvel album, 4. J’l’ai déjà vu live à Paris et NYC il y a un moment. Tout comme toutes les autres, Alicia Keys, Rihanna et compagnie. Mais pas une ne lui arrive à la cheville quand il est question de divertir une foule. Pas une. Bref. Billet en vente à 13h mercredi dernier. 13h30 je tente ma chance. 115 doll’ le ticket. Prix moyen des concerts ici, au grand désespoir de ma CB. Avec Beyoncé, je sais que j’en aurais pour mon argent. Il reste des places. Ticketmaster me remercie. Moi j’les maudis. Le lendemain, les news rapportent que l’un des shows a été sold out en 22 secondes. Ce n’était pas celui de dimanche en tout cas. J’sais pas d’où viennent leurs sources. Sûrement une énième légende urbaine la concernant. Billet imprimé. Sourire jusqu’aux oreilles. Je suis officiellement impatiente d’être dimanche soir. Ce qui ne m’est quasi jamais arrivé en fait.

Le jour J, soit aujourd’hui, je me pose plein de questions existentiellement inutiles. Il pleut, je vais sûrement avoir à faire la queue dehors et il n’y a pas de places assises. Comment m’habiller ? Je regarde mes paires de chaussures à talons toutes neuves. Pas pour ce soir, non. Discrétion et confort dicteront mon style. Mais à quelle heure j’y vais ? Le show est à 20h. Elle est connue pour être plutôt pro et à l’heure. Je l’imagine bien commencer son truc à 20h30. J’opte pour y aller pour 20h15 parce que j’aime pas attendre. Et j’men fous d’être au premier rang, j’ai plus 15 ans. Arrivée dans le quartier du Roseland Ballroom, un peu au-dessus de Time Square, arrêt obligé au Starbucks. Manifestement je ne suis pas la seule à jeûner car nous sommes trois à être installés, guettant notre montre et notre casse-croûte, reniflant notre café latte. A 20h15 je sors du Starbucks rassasiée, direction le Roseland. Mais là j’en crois pas mes yeux. La queue n’en finit pas. Littéralement. Je ne vois ni le début, ni la fin. Et il pleut toujours autant. La longue file d’attente fait le tour complet du block. Soit au moins 800 mètres. Je la longe, distraite. Une enseigne jaune et rouge attire mon attention. J’ai du temps à tuer et un ventre mi-rempli. Je ne vois pas d’autres alternatives. Pas envie d’me mettre dans ce rang sans queue ni tête. C’est décidé. J’vais manger un menu fish au Mc’Do.

Plusieurs centaines de calories plus tard j’y retourne, mi-imbibée de pluie, mi-imbibée de graisse. Sur 15 mètres, 15 renois essaient de me vendre des billets. Soit un par mètre. Ça ira merci. La queue ne semble pas avoir avancé. Mais là, j’ai pas grand-chose d’autre à faire que de me mettre en rang. Des espèces de policiers arrogants maintiennent l’ordre au milieu de ce flow de parapluies. De loin d’vous jure on dirait une œuvre d’art. Un flash mob dont on aurait oublié les pas de danse. Après une heure de queue, la fin est proche. Enfin la fin de la file. Tout s’accélère : fouille distraite de mon sac, scan de mon billet, entrée dans une salle déjà bondée. J’y croyais plus. La musique est bonne. Il est 21h30. Juste le temps de trouver une place cool, shakage d’épaules sur des morceaux new-jack, tour d’horizon et les lumières s’éteignent. La foule est très différente du public du Madison Square Garden il y a deux ans. Pour I Am…, c’était beaucoup de petites filles, quelques couples, et plein de gays. Là, c’est un public beaucoup plus mûr. Pas de jeunes en furies, ni de groupes de mecs avec des bandeaux de sport roses sur le front. Juste des couples, des femmes, des hommes, de toutes les couleurs. Un bon 25-35 ans en moyenne. Je suis vraiment surprise. La foule applaudit et me sort de mes songes. Pleins feux sur le band. Que des femmes, comme d’hab’. Il y a une vingtaine de musiciennes. Même une chef d’orchestre pour guider les cordes. Beyoncé entre sur scène. En mini-robe. Cheveux brushés. Allure de diva. Elle perd pas de temps. Il est 22h tapante. Elle veut partager son histoire et remonte à l’année de ses 5 ans. C’est là, raconte-t-elle, qu’elle a su qu’elle voulait devenir une star. (Genre. A 5 ans on sait même pas ce que demain veut dire.) Elle évoque les Destiny’s Child. Les succès, les embûches. Entre chaque anecdote, elle chante un morceau. C’est plutôt chouette. En 30 minutes de show elle a déjà remonté le temps jusqu’à son dernier album solo. Elle nous chante Single Ladies. On crie toutes ‘Oh oh oh, oh ooh oh, oh oh oh’, en faisant tourner notre main comme miss France saluant la foule. Et enfin, on arrive aux titres du nouvel album. Faut dire que tout ce qu’elle a fait avant, been there, done that. Next.

Elle commence son set de nouveaux morceaux par I Care, puis un autre slow. S’en suit mon titre favori, I Miss You. Ses interprétations sont justes, sans fioriture. Elle enchaîne tous ses slows, Best Thing You Never Had, rigole un peu là-dessus, disant que chacun doit dédier ce morceau à son ex. Ce que je fais avec le sourire, en m’époumonant sur le refrain pour y mettre plus d’intensité. Je vous promets que je ne suis pas la seule à le faire. Puis viennent les morceaux up tempo. On danse. Party, Countdown, Rather Die Young. On devient fous sur Run The World. On s’essaye tous à sa chorégraphie, secouant les épaules dans tous les sens, comme elle dans le clip. Sans succès. Elle finit sur I Was Here. Nous remercie. Puis disparaît, tout comme ses musiciennes. Je déteste les shows américains pour une raison. Ils ne font jamais de ‘encore’. De rappel quoi. Ils appellent ça un ‘encore’, en français. Donc voilà c’est fini. Il est 23h26. Elle aura fait son show d’1h26. Pile poil dans les temps promis aux promoteurs j’imagine. C’était bien. On est loin de la grosse prod’ qu’elle avait réalisé pour I Am… mais c’était fidèle à ce qu’elle annonçait : un show intime (enfin, 3200 personnes quand même). Aucun guest. Jay-Z et Kanye sont à Miami. Frank Ocean est à Los Angeles. André 3000 est aux oubliettes. Et elle a pas d’autres feat récents… Donc voilà, on s’arrêtera là. Les gens ont le sourire. Il ne pleut plus. Tout le monde se dispatche. Superbe dimanche soir. Mais c’est pas tout ça. Faut que je rentre, j’ai un épisode d’Entourage à regarder avant de me coucher moi. Good night.

Beyoncé – I Was Here

The Travelin’ Girl

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