Pas de pacotille. Chemise ouverte. Chaîne en or qui brille.
Posted on March 12, 2011 by admin
A New York, ce qui est génial, c’est que si tu veux sortir, tu as l’embarras du choix. Y a toujours des trucs nouveaux à y faire. Jeudi matin en arrivant au travail, je vole le magazine ‘Time Out’ sur le bureau de mon collègue. C’est un peu la bible culturelle d’NYC. Mais je n’y regarde toujours qu’un seul chapitre : LES CONCERTS. Ça fait un moment que je ne suis pas sortie après le boulot. De 1) parce que j’en ai trop, donc j’ai pas le temps. De 2) parce que depuis que je suis abonnée à Netflix, je peux voir tous les films que je veux, quand je veux, en ligne… Et ça prend le peu de temps que j’ai. Et de 3) parce que ces dernières semaines ont été très pénibles. (J’en profite pour faire un big up aux lecteurs qui m’ont envoyé des petits mots doux. Je ne réponds pas, mais je vois tout). Mais là, j’ai décidé de sortir de mon hibernation netflixienne. Et comme par hasard, dans le ‘Time Out’, sous ‘Jeudi 10 Mars’, dans la rubrique ‘Hip-Hop R&B’, je vois écrit 3 mots originaires des années 90 : Boyz II Men. Direct, j’me mets à divaguer, me remémorant le collège, mes Star Club dans lesquels je découpais leurs paroles de chansons, mes posters sur les murs, les CD achetés en francs. Et puis je réalise que j’ai jamais vu ces mecs en concert. Et ils passent ce soir. Au BB King, à Time Square. Évidemment, il reste des places. En plus j’ai un brushing. C’est l’occasion rêvée ! Je motive mon pote de galère, qui s’évanouit à l’annonce de ces 3 mots qui sonnent si doux à nos oreilles de kids des années 90… Boyz II Men… BOYZ II MEN…
Je sais très bien que les Boyz II Men n’ont pas d’actu. Ils sont même plus 4. Et je n’ai aucune idée de ce qu’ils ont sorti depuis 1997. Bizarrement, la dernière fois que j’en ai entendu parler, c’était y’a une semaine. Quand je suis allée voir le docu sur le phénomène pop Justin Bieber. Figurez-vous que les Boyz II Men, ceux qui ont vendu 20 millions d’albums et qui tournent depuis 20 ans, faisaient les chœurs de Justin Bieber lors de sa tournée. Le plus triste dans tout ça, c’est que je suis sûre que ses fans ne savent pas qui sont ces mecs. Tout comme elles ignorent qui sont Usher ou Ludacris.
Arrivée au BB King, je sais que je vais y laisser ma carte bleue. L’entrée est à 47 dollars (ici c’est le prix moyen pour un show… J’ai déjà payé plus de 100 doll’ pour des concerts. Normal). Mais la carotte c’est qu’après il faut consommer. Le lieu est plein, on s’débrouille pour trouver une place assise malgré tout. Et j’ai la mauvaise idée de commander des nachos. J’pensais que c’était des quesadillas, ou un burito. Enfin un vrai truc à manger quoi. En fait non, c’était des chips avec de la sauce et du fromage dans une assiette énorme. Bien cliché. Heureusement que j’étais pas en mode ‘date’. J’aurai perdu 4 points direct. Mais on ne reviendra pas sur ce malheureux détail qui a été la seule ombre de la soirée…
Comme d’hab’ le concert commence à l’heure indiquée sur le billet. 20h. Les 3 trentenaires arrivent sur scène. Ils n’ont pas changé. Ni en bien ni en mal. Ils ressemblent toujours à rien. Mais ils chantent bien. Et on sent qu’il y a de l’expérience derrière chacun de leur pas. Ils ont une aisance que je n’ai pas vu depuis longtemps. Ils sont cool. Marrants. Et leur voix me ramènent à l’époque des CD 2 titres et de Charly et Lulu. Le décor est un maussade. Pas de musicien, juste un rideau rouge. Mais ils remplissent si bien l’espace de la scène que j’en oublie ce détail (et c’est pas un sale jeu de mot sur la grosse bedaine de 2 d’entre eux). Ils reprennent leurs classiques, End Of The Road, I’ll Make Love To You, On Bended Knee, Mama, Motownphilly et j’en passe. Je chante à tue-tête. Mais j’suis quand même un peu complexée pour un truc. Aujourd’hui je parle un anglais plus que décent mais quand j’écoutais leur musique, je parlais anglais un peu comme ta mère. Donc là, ce soir, face à eux… j’ai chanté leurs chansons comme je les chantais en 1995. En disant n’importe quoi. Heureusement ça passait inaperçu parce que j’avais des nachos plein la bouche. (Blame it on the na-a-a-a-a-a-a-a-tchos)
Le public était incroyable. Un melting pot de tout âge et origine. Enfin, par tout âge soyons réalistes. Y’avait personne de moins de 25 ans. Mais c’était magique, harmonieux, puissant. Un peu comme quand je suis allée voir Lauryn Hill il y a deux mois. Par contre quand je vais voir les nouveaux p’tits artistes du moment, aussi bons soient-ils, impossible de ressentir cette satisfaction. Drake a beau secouer les bras très fort, Nicki a beau battre des (faux) cils très fort, Rihanna a beau faire des Oh Na Na très fort, ça me laisse totalement indifférente. Par contre, les anciens, ils ont ce je ne sais quoi qui te met à l’aise. Tu te sens comme à la maison. C’est quasi la famille. Et tu kiffe. Quelle bonne soirée ! Toute la magie d’NYC y était… Des chips, du fromage, de la musique, tu laisses quelques dizaines de dollars et tu repars avec le cœur rechargé à bloc… New York City… Tu sais comment ta journée commence, mais tu ne sais jamais comment elle finie. Et c’est là tout le charme de cette ville.
Some young couples who are facing various heartiness problem, these individuals can buy remedies from the Web without any problem. Unconditionally, one of the wonderful place where buyers can purchase medicines is Internet. One of the best treatment for inability to get or keep an erection is Viagra. Today sundry articles were published about viagra substitute. You may have heard about “where to buy viagra“. Various companies describe it as “how to get viagra“. Sure, for a lot of guys, bringing up the problem in the first place is the toughest step. The most common perhaps serious side effects of such medications like Viagra is headache. Contact your doctor if you have any dangerous side effect that does not go away. The extremely important point make sure that when you buy medicines like Viagra online, you get real preparation. Some of the web-sites offer really hazardous fakes.