Eat Pray Love
Posted on September 30, 2010 by admin
Ça a été le livre de mon mois d’août. Je l’ai acheté à l’aéroport de Newark, juste avant d’embarquer pour mon vol Continental Paris CDG le 3, le ventre noué, comme toujours à l’idée d’être dans le ciel pendant 8 heures. Et je l’ai fini le 3 septembre, un mois pile après, alors que les roues de mon avion sans vidéo à la demande touchaient le bitume de Newark, again. Je l’ai fermé rassasiée des aventures de cette auteur américaine qui mérite bien plus le nom de Travelin Girl que moi. L’histoire, vous allez la capter assez vite grâce aux bandes-annonces qui débarquent en France, puisque l’adaptation ciné featuring Julia Roberts sort le 22. Le livre est un best seller qui a captivé l’Amérique. Et l’histoire m’a touchée. Sûrement parce qu’il y est question de voyages, de recherche d’équilibre, et bien sûr, de New York. Eat, Pray, Love c’est l’épopée d’une New-yorkaise de 35 ans pas ordinaire mais presque, avec ses doutes, ses peurs, ses envies et ses démons, qui part pour l’ailleurs. En Italie pour manger, en Inde pour prier et à Bali pour aimer. En plus d’avoir kiffé le livre et moyennement apprécié le film, j’ai réalisé que mon mois d’août avait été une version raccourcie et moins funky du récit… Ouais bon, clairement moins funky, on est d’accord, mais le tout m’a fait réfléchir…
Drôle de coïncidence. J’ai compris en refermant le bouquin dans l’avion, le cœur lourd et le ventre en vrac, plateau-repas Continental oblige, que j’étais en pleine phase de Love. Avant ça, c’était plus le Pray, la quête spirituelle, ramadan oblige. Et avant ça, c’était la phase Eat… Bah oui, la faim se déclenche dès que je mets un pied en France. Et j’ai pas trouvé meilleur moyen de l’apaiser que de manger des gourmandises que je ne trouve pas aux États-Unis et qui me manquent inlassablement. Alors j’ai pas tellement envie de vous raconter ce que j’ai mangé, parce qu’en gros vous en mangez tous les jours et qu’on s’en tape de mon tiramisu fait maison ou de la purée de carotte réchauffée au bain marie. Je vais pas vous raconter mon cheminement intérieur pendant ce ramadan qui est très important pour moi cette année, parce qu’on en parle assez du ramadan, du halal et des musulmans, bordel ! Et je ne vais pas vous raconter ma love story parce que c’est toujours la même, chaque retour en France ravive les souvenirs de cette histoire qui n’en finit jamais.
J’ai plutôt envie de vous parler de cette quête qui fait voyager. Je lisais récemment un article sur ces gens, partis une semaine pour une destination lointaine qui finissaient par y rester. Pour toujours. Et l’un des sociologues interrogé sur le sujet disait que c’était une sorte de fugue d’adulte. Finalement c’est un peu ça, j’trouve. Quitter ce quotidien qui fatigue et qui fait qu’on préfère Secret Story le vendredi soir à un dîner en famille, qu’on préfère en foutre le moins possible au taf parce qu’on est épuisé, mais de quoi ? Qu’on préfère éviter de penser aux vacances, faute de temps et d’argent, éviter de voir un médecin faute de courage, éviter de regarder les petites annonces pour un autre boulot, faute de confiance en soi. Parce que ce confort inconfortable, finalement, on a un minimum de contrôle dessus. On maîtrise quelque chose. Et ça fait du bien. Alors changer au risque de perdre ce luxe, c’est dur. Je sais. Mais ça fait un bien fou. J’ai pas réussi à tenir. Elizabeth Gilbert l’auteur du livre et des milliers d’autres, non plus. Cette envie d’ailleurs, de changement, de challenge, de fuite était trop forte. Pourquoi partir ? Bah euh… pourquoi pas en fait. Même sans trop savoir ce qu’on cherche, le temps qu’on le trouve, on y verra plus clair, surtout dans un pays différent. Billet acheté, itinéraire tracé, on fait des hug et des au revoir en larme, toujours sans trop être sûr de son choix. Et ce n’est que le début. Mais on y va. Et on a peur. Et le pire c’est qu’après, rien ne sera plus pareil.
Pour notre héroïne et auteur, c’est un peu différent. Plus profond disons. Parce qu’elle est en dépression. Et aussi parce qu’elle se mange une avance par son éditeur pour faire tous ces voyages et les raconter. Et j’ai adooooré le ton, les sourires, la naïveté qui s’en dégage malgré le fait qu’elle se sente seule au monde la plupart du temps. Finalement, on voit son cheminement jusqu’à ce qu’elle devienne une toute nouvelle personne, épanouie et heureuse, guérie par ces voyages, ces expériences et ce qu’elle apprend sur elle-même. On en arrive à la conclusion que sortir de son environnement étouffant, entouré de bonne bouffe, de spiritualité et d’amour, ça a le mérite d’être le meilleur des remèdes pour retrouver un bon équilibre. Le tout étant bien évidemment, de ne pas le perdre à la base. Et heureusement que j’ai encore le mien parce que sinon je serais dans la merde à New York, y’a rien de tout ça à ici ! Bonne bouffe ? Au resto en y mettant le prix oui, mais dans la vie de tous les jours, Hell to the NO ! Spiritualité ? Des églises et des ‘God bless you’ à tous les coins de rues, mais NYC c’est plus Sin City qu’autre chose. De l’amour ? Ce mot n’existe pas ici. La preuve même sur les t-shirt, on le matérialise par un cœur. Alors je comprends qu’elle ait dû aller le chercher ailleurs cet équilibre. Et loin.
Toujours est-il que je me souviendrai de ce mois d’août 2010 en France. De ce livre lu dans les transports. De ces voyages par procuration. De cette compassion ressentie dans certaines situations de choc culturel. Je conseille vivement le livre. Genre livre + bande-annonce et ça suffit. Le film n’est qu’à voir par défaut. Mais l’un ou l’autre fera réfléchir, ne serait-ce que 2h18, la génération d’insatisfaits chroniques qui est la notre.
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