Travelin’ Portrait #6 : Layla Demay
Posted on August 7, 2010 by admin
Faut que je vous fasse une confession. Si je n’étais pas tombée sur le livre de Layla à l’automne 2008 chez Boulimier à St Michel, dans le bac « Autobiographies » alors que je cherchais la bio d’Angela Davis, je n’aurais peut être pas lancé ce blog. Après un rapide coup d’œil sur la 4ème de couv’ : « Le lifestyle des New-Yorkaises est aussi enivrant que déroutant (…) Si vous pensez que l’Occidentale est névrosée, alors pas de doute, la New-Yorkaise est au stade terminal », je fais un grand sourire comme si j’avais mis la main sur un ticket de loterie gagnant. Ça n’avait rien d’une bio. C’était juste mal rangé. Mais avec une telle punchline fallait qu’j’achète ce livre. Comme souvent, le hasard fait bien les choses. Je revenais d’un été à New York et je ne savais pas encore que je repartais m’y installer. Mais ce bouquin a été un boosteur d’envie, une source d’inspiration. Et rencontrer son auteure est un ravissement digne d’un plongeon dans une piscine de Dragibus, de Pimps framboise et de mini Savane Brossard. En un peu moins chimique et sucré.
Dans la vie de tous les jours à New York, je rencontre des centaines de personnes par semaine. J’en interview pas mal aussi puisque, si tu suis un peu mon histoire, je suis journaliste ici. Une chose est sûre, il est très rare que je rencontre des gens dont le parcours me parle autant. Mais là, bah bingo. J’aurais pas pensé rire avec Layla de ses anecdotes sur le ‘non-potentiel’ des Américains « Ah non mais les Américains, on les laisse aux Américaines, ils sont vraiment pas consommables. Et pour info mon mari vient d’Angleterre » ; sur l’ignorance de leurs papilles gustatives « J’ai fait des coquilles St Jacques, un poisson, des flageolets et une mousse au chocolat. Ils n’ont rien aimé. J’aurai dû faire des mac’ and cheese » ; ou encore sur leur naïveté « Pendant des années je me suis présentée comme une journaliste ‘working for the French TV’, sans savoir que c’était une faute. Parce que quand tu dis ‘the’ dans ce contexte, ça implique qu’il n’y a qu’une seule et unique chaîne. Et j’ai pu décrocher des super interviews que personne n’avait grâce à ça… ». Après 14 ans de vie à New York, elle en a des histoires à partager. Bonheur, difficultés, déceptions, surprises, la Big Apple est devenue sa maison d’adoption, mais aussi sa plus grande histoire d’amour. Comme elle le dit si bien, NYC, c’est l’amant qui te déçoit jamais. Elle aime New York au point de ne l’avoir jamais détesté en 14 ans. Pire, quand elle voit la skyline de loin, elle a les larmes aux yeux. A chaque fois.
Juste avant de quitter la France, alors qu’elle a 26 ans, la question a été « Londres ? Hong Kong ? Johannesburg ? New York ? » Finalement, elle opte pour les U.S, décroche un visa journaliste de 5 ans, parrainée par Arté, chaîne pour laquelle elle pige pas mal, et file s’installer à New York. Quand je lui parle de ses débuts, elle rigole en disant que les 24 premiers mois ont été vraiment durs. Du glam bas de gamme. C’était plus de la survie qu’autre chose. Au fil des années, les États Unis deviennent son terrain de jeu, elle voyage dans tout le pays pour réaliser des reportages pour votre petit écran (Envoyé Spécial : « Les enfants de la lune », Arté : « Les femmes du KKK » ou « Les Amish »…). Alors après 8 ans de piges for the French Tv, et la naissance de son premier enfant, Layla n’en peut plus des voyages, des tournages et tout ce qui va avec. C’est à ce moment-là qu’elle rencontre celle qui sera sa ‘partner in crime’ et co-auteur des Pintades, Laure Watrin. Laure vient d’arriver à New York, elle aussi est maman. Ensemble, elles décident d’écrire un livre. Non sans appréhension. On est en 2003. Il leur faudra 9 mois, le temps d’une grossesse pour accoucher des « Pintades à New York ». L’idée est simple : Décrypter la société New-yorkaise et donner des conseils aux femmes pour qu’elles se prennent moins la tête que nos deux auteurs quand elles y sont arrivées. Ça va des bonnes adresses d’esthéticiennes, de boutiques, ou de resto, à des chroniques plus originales comme celle sur cette matchmakeuse New-yorkaise qui s’occupe de trouver des femmes pour les millionnaires de la ville. Le tout est raconté avec toujours beaucoup de justesse et d’humour. On s’y retrouve, et surtout, avec ce livre dans les mains à New York, on se sent moins seule !
Après 6 ans, l’ouvrage se vend toujours aussi bien et s’est écoulé à 50 000 exemplaires. Leur collection s’est étendue. Les Pintades sont désormais partout, à Londres, à Téhéran, à Paris, à Beyrouth… Parce que dans le fond, le concept est déclinable dans le monde. D’ailleurs, leur passion pour la nourriture les a emmenées vers une nouvelle aventure. Dans quelques jours, un nouveau bébé verra le jour : « Les Pintades Passent à la Casserole, Paris & New York en Cuisine ». Des bonnes adresses et des recettes entre vos deux capitales préférées. Layla y donne même la recette du couscous de sa tante. Parce que oui, elle est Franco-tunisienne. Et très attachée à ses racines maghrébines. Tiens ça me rappelle quelqu’un.
Aujourd’hui, en plus d’écrire, les deux French chicks sont directrices artistique de la collection. Elles identifient des auteures françaises vivant à l’étranger pour compléter la série. A priori Layla reçoit pas mal de candidatures… mais malgré tout, elle répond à tous les mails ! Alors à bon entendeur, bon ap’ et salut !
Pour plus d’info
www.lespintades.com
Twitter.com/LaylaDemay
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